Une cité aspirée par le sol,
Une ville entière retournant dans sa chair
Des murs qui tombent
La terre qui gronde
Et ce silence assourdissant
Et cette fumée blanchâtre
De poussière, de cendres
Et tout ces gens,
Transportés par un train géant,
Wagonnets en farandole,
Triste manège de septembre,
Ce mois de désillutions....
Qui fuient leur histoire,
Leur passé, leur mémoire,
Tous en même temps
Et sans un cri …
Et moi, spectateur…
Fuyant tout, mais avant …
Pourquoi d’ailleurs ?
Pour quelle raison ?
Prémonitoire ?
Désespoir ?
Un rêve troublant, noirâtre,
Décadent …
Yeux hagards,
Réveil en sueur,
Et qui reprend là
Ou on l’avait laissé,
Interminable !!!!!!!!!!
Certains matins minables,
Comme il serait doux
D’être amnésique de sa nuit …